dimanche 21 février 2010

POINT DE VUE D'EXPÉRIENCE

Tout d'abord, permettez-moi de me présenter. J'ai une soixantaine d'années. Je suis Docteur en Médecine (France – 1976), Acupuncteur (1978) et Ostéopathe diplômé (D.O. France – 1989). J'ai été formé dans une école française où la philosophie des pères fondateurs était parfaitement respectée, ce qui devient de plus en plus rare. Pendant plus de quinze ans, j'ai été chaque année membre des jurys de la Collégiale Académique de France (Association regroupant plusieurs écoles en charge de délivrer un diplôme d’ostéopathie (D.O.) à caractère national). De ce "passé", j'ai acquis une certaine expérience professionnelle et une certaine connaissance du paysage ostéopathique français et de la spécificité des écoles qui le composent.

Aujourd'hui, après avoir lu, sur différents "blogs", des "attaques en règle" contre l'Académie Sutherland d'ostéopathie du Québec (A.S.O.Q.) et contre son Directeur Pédagogique, Monsieur Guy Voyer (D.O.), j'ai décidé d'apporter ma positive contribution.

J'ai choisi de ne pas m’adresser directement à ces détracteurs, car le ton employé dans ces différentes attaques traduit, pour le moins, un manque d'ouverture et ma réponse ne ferait qu’alimenter une polémique stérile. J'ai donc préféré m'adresser à des personnes ouvertes et sans préjugé en portant témoignage sur le blog de l'A.S.O.Q.

UNE ÉCOLE DE QUALITÉ

En 2002, lorsque je me suis présenté à l'Académie Sutherland France (Marseille), je venais lui offrir mes services en tant qu'enseignant. Quand j'ai lu le programme des six années de formation, j'ai décidé de m'y inscrire en tant qu'élève et je n'ai pas été déçu.

Si je connaissais déjà, de par ma formation initiale, la philosophie de la globalité et la rigueur d'un enseignement qui aborde toutes les parties du corps, j'y ai découvert une originalité particulière et, à ma connaissance, unique à cette école. Il s'agit des techniques de pompages et de l'approche myo-fasciale et viscéro-fasciale qui y sont enseignées. C'est d'ailleurs en grande partie, grâce à cette approche et contrairement à ce que certains détracteurs prétendent, que l'ostéopathe issu de cette formation sera à même de traiter certaines atteintes pulmonaires, cardiaques, digestives, gynécologiques, neurologiques, oculaires, endocriniennes, etc…

Et je suis loin d'être le seul à avoir fait cette démarche, car je connais une dizaine d'ostéopathes francophones ou anglophones qui, déjà diplômés d'une autre école canadienne, ont entièrement suivi l'enseignement de l'A.S.O.Q. Certains d'entre eux, sans doute impressionnés par la qualité de cet enseignement, ont d'ailleurs décidé de valider le D.O. de l'A.S.O.Q. (dont ils n'avaient nul besoin pour pratiquer) afin d'en faire état pour une future reconnaissance.

Cet enseignement de qualité, à la fois traditionnel, holistique et essentiellement pratique, n'a pourtant rien d'ésotérique. Il s'appuie sur des sciences fondamentales comme l'anatomie, l'embryologie, l'histologie, la physiologie, la cinésiologie et, bien sûr, la biomécanique. Les professeurs qui y enseignent sont aussi de qualité puisqu'ils ont été formés par Guy Voyer (D.O.) le Directeur Pédagogique de cette école

UN DIRECTEUR PÉDAGOGIQUE TRÈS COMPÉTENT

Je ne saurais terminer ce témoignage sans dire mon respect et mon admiration pour les connaissances de Guy Voyer. De tous les ostéopathes, médecins ou non médecins, qu'il m'a été donné de rencontrer au cours de ma carrière, il est sans nul doute le plus compétent à mes yeux.

Au plan ostéopathique, sa capacité d'écoute et de toucher est très affûtée et ses traitements, respectant la complexité du corps humain, prennent en compte l'interactivité des différentes fonctions de celui-ci, ce qui est déjà exceptionnel.

Mais ce qui est encore plus exceptionnel et qui force le respect, c'est sa connaissance impressionnante et dans les moindres détails de la cinésiologie, de la biomécanique et surtout de l'anatomie en trois dimensions (que je suppose acquise après des heures de dissection), sa capacité à tirer de nombreuses informations de la simple observation de son patient et à interpréter ostéopathiquement les imageries médicales ; et la liste pourrait être encore plus longue !

Il ne fera de doute pour personne que de telles qualités de thérapeute rejaillissent forcément sur la qualité de son enseignement et sur celle de ses élèves car, comme aurait pu dire Monsieur de la Palisse, "Plus le maître est de qualité, plus le disciple a des chances de l'être."

Je terminerai par un proverbe chinois : "Quand l'Initié montre le ciel du doigt, le Profane ne voit que le doigt".

S'il plaît au lecteur de me considérer comme un initié, j'espère, qu'à travers ce témoignage, il ne verra pas …… que le doigt.

Daniel MICHEL

L'ACADÉMIE SUTHERLAND: POURQUOI?

Nous sommes en 2000, je cherche à parfaire mes connaissances sur le domaine du corps humain. Je détiens un diplôme de masso-kinésithérapie depuis 2 ans mais je recherche une autre approche, plus complète, avec une approche plus globale.

J’entends alors parler d’un domaine complexe mais très intéressant : l’ostéopathie. J’ai visité plusieurs écoles, allant à des soirées d’introduction sur le sujet, je prends note de la ressemblance des discours. Soudain, un ami m’appelle, il me parle d’une nouvelle école qui prend forme. Selon ses dires, les cours d’une qualité hors paire. Je me déplace pour une autre soirée d’information (en fait c’était un séminaire sur des exercices de type ELDOA).

WOW, le discours est d’un autre langage, je veux dire complètement. Mon choix est fait, 3 écoles plus tard, je m’inscris à cette jeune école qui prône le devenir et non le devenu. Aucun besoin de diplôme universitaire, seulement une motivation et un engagement ferme de réapprendre d’un nouveau point de vue : celui de la complexité. Mais pourquoi me parle t-on de philosophie alors que je viens apprendre des « techniques ostéopathiques »?

On m’enseigne que la philosophie est au cœur de cette école qu’est l’Académie Sutherland. D’abord parce qu’elle respecte la vision du père fondateur de l’ostéopathie : Andrew Taylor Still.

1er le rôle de l’artère est absolu

2ième La structure gouverne la fonction (et vice versa)

3ième le corps est un tout complexe et interrelié

4ième le corps possède la capacité d’auto guérison

Dans cette école, on m’a appris que la connaissance anatomique était à la base de l’ostéopathie, une base qui se doit d’être étudiée et comprise. Nous n’avons qu’à regarder le plan de cour de l’Académie Sutherland pour comprendre combien elle tient à cette philosophie qui nous est transmise du fondateur même de l’ostéopathie : ‘vous commencez avec l’anatomie et terminez avec l’anatomie’.

Dix ans se sont écoulés depuis mon début de formation, dès la première année, j’ai été encouragé à développer mon senti en commençant à donner des soins. Maintenant, je vis à temps plein de mon métier, ayant une qualité de vie extraordinaire, et je reste profondément respectueux envers cette école de m’avoir permis de suivre cette formation d’une richesse incomparable.

Cette richesse m’a été est passionnément transmise par Monsieur Guy Voyer. Il faut le voir traiter avec des mains qui sentent, pensent et voient, pour comprendre la profondeur de cet art qu’est l’ostéopathie.

Je reste profondément convaincu que L’ASOQ est une école d’une qualité incomparable si nous prenons le temps d’observer.

Eric deraps
Étudiant ASOQ


dimanche 14 février 2010

OUVRONS LES GUILLEMETS """

Avant d'écrire ces quelques lignes j'ai relu divers passages sur le site internet de l'Académie Sutherland d'ostéopathie du Québec (www.academiesutherland.com) me rappelant l'idée première de la création de cette école et de la grande similitude entre l'être humain dans sa globalité, la philosophie de l'ostéopathie et l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec que j'ai personnellement constaté tout au long de mes années d'études.

«L'être humain est un tout, un système en interdépendance continuel. L'ostéopathie fait en sorte qu'elle intègre l'être humain dans son ensemble et son environnement. L'Académie Sutherland nous propose une façon de traiter et de concevoir le corps dans sa globalité.»

«L'intégration de l'apprentissage de la complexité du corps humain dans son ensemble dans les concepts physiologiques, anatomiques et sémiologiques nous permet de remédier aux différents problèmes d'une façon différente. L'ostéopathie englobe toute la personne, aussi bien son aspect physique, qu'émotionnel ou spirituel. Puisque l'être humain fait partie intégrante d'un tout, nous le considérons comme tel.»

««La chaine n'a de solidité que celle de mon maillon le plus faible.» (Guy VOYER D.O.) C'est dire que cette interactivité est primordiale à l'équilibre de l'organisme. Si un des éléments constitutifs est faible, c'est l'ensemble qui en sera affecté. Le corps cherchera des compensations pour garder son équilibre, son homéostasie. Cette stabilité n'est possible que grâce à la complexité du corps, à l'interaction et à la variété de ces composantes.»

«Nous sommes dans le monde du vivant, du mouvement, de la mutation permanente. La vie est le principe même du changement, dans un perpétuel déséquilibre qui se compense. Dans le domaine de la complexité, les interactions sont imprévisibles et inattendues.»

«L'approche systémique... nouvelle méthodologie, permettant de rassembler et d'organiser les connaissances en vue d'une plus grande efficacité de l'action. À la différence de l'approche analytique, l'approche systémique englobe la totalité des éléments d système étudié, ainsi que leurs interactions et leurs interdépendances.» (De Rosnay)

«Le système est une totalité organisée, fait d'éléments solidaires, ne pouvant être définis que l'un par rapport aux autres en fonction de leur place dans la totalité.» (De Saussaure)

« La plupart des penseurs s'accordent sur le fait qu'un système se fonde sur quatre grands concepts; l'intégration, la totalité, la complexité et l'organisation. L'ostéopathie sera donc holistique, globale quand tous ces éléments seront respectés.»

«C'est donc dans la compréhension de la complexité, de l'approche systémique que l'on parviendra réellement à pratiquer l'ostéopathie comme le fit Andrew Taylor Still lorsqu'il en élabora les bases.»

«Aujourd'hui, nous observons que l'ostéopathie s'est développée suivant trois sphères importantes.

La science biologique
L'art de l'ostéopathie
La philosophie de l'Ostéopathie»

La science biologique

«C'est par ses connaissances pointues de l'anatomie et de la physiologie que l'ostéopathie basera sa thérapeutique. C'est aussi par des connaissances approfondies que les ostéopathes se démarque de la médecine traditionnelle.»

«L'ostéopathie prend ses racines dans le paradigme de la complexité. Il semble donc évident que son enseignement doit se référer à la même philosophie. C'est pour cela que l'Académie Sutherland met l'accent sur l'efficacité, ce qui sous-entend une préparation personnelle importante du contenu théorique du cours, pour permettre ensuite de focaliser sur la pratique.»

L'art de l'ostéopathie

« L'enseignement de l'ostéopathie à l'Académie Sutherland doit permettre de développer la dextérité nécessaire à l'éveil de l'intuition. Comme l'artiste qui doit maitriser les bases avant de pouvoir s'exprimer, l'ostéopathe doit avoir une maîtrise des bases embryologiques, physiologique et anatomiques avant d'exercer son art. L'art et la science sont donc interactifs, en constante communication. Dès lors, on ne peut plus parler de linéaire puisque du moment où l'intuition se mêle à la science, les résultats ne sont plus reproductibles, on ne peut que suivre l'émergence d'une réponse.»

La philosophie

« «C'est cette approche philosophique qui permet à l'ostéopathie d'avoir un mode de pensée thérapeutique unique à l'occident. La description de la philosophie de l'ostéopathie lors d'un discours prononcé par Littlejohn devant la convention de l'association des ostéopathes le 12 octobre 1934;

«Nous devons nous rappeler la pensée centrale de la philosophie thérapeutique de Galien (Claude Galien, médecin grec, 131-201) selon laquelle l'organisme humain devrait toujours être considéré comme une unité et, comme telle, ne pas être divisé en parties ou sections. Cette conception est une tentative pour élaborer une théorie de la maladie à partir d'une cellule isolée ou de groupes de cellules. L'ensemble de l'organisme vivant dans son environnement est plus important que la connaissance la plus intime de toutes ses parties» Notre système est un succès parce que nous nous conformons à ce principe. Notre technique se fonde sur le corps humain comme un tout, sur la relation mutuelle de toutes ses structures et sur la relation mutuelle entre la structure et l'environnement, fournissant la clé pour la découverte des changements qui génèrent la maladie.»»

«L'ostéopathie à comme objectif de découvrir par des méthodes physiques, non pas les symptômes, mais les causes de la maladie, en connexion avec les déplacements des tissus, l'obstruction des fluides et ce qui interfère avec les ressources et les forces nutritives de l'organisme.» A.T.Still

«L'individu biologique est un tout concret possédant une structure qui lui permet, lorsqu'il se trouve placé dans des conditions convenables, d'accommoder constamment ses relations internes aux externes, de manières à conserver l'équilibre de ses fonctions.» Herbert Spencer.

Ces différentes citations retrouvées sur le site de l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec démontrent ce qu'est l'Académie et ce que je crois qu'elle doit être et perdurer dans le futur.

Relire ces différents concepts m'ont permis de faire le point et de revoir, de constater, de redécouvrir ce que l'ostéopathie enseignée à cette école m'a apporté et m'apportera dans toutes les sphères de ma vie et ce pour le reste de ma vie.

À l'Académie Sutherland, l'étude, la compréhension et l'intégration des différents concepts de l'être humain par l'Ostéopathie fait de cette école ce qui la distingue.

L'Académie Sutherland est un tout, elle est vivante et est composée de différentes parties mais principalement d'êtres humains.

Le but est de garder cette école vivante et en homéostasie, si chaque partie applique les différents concepts cités plus haut je crois que le résultat sera extraordinaire...

Bien à vous,

Sophie GAGNON D.O.
Ostéopathe issue l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec.

PRÉ-REQUIS: MOTIVATION ET SOIF D'APPRENDRE!

Je tiens par la présente à faire état de la qualité de la formation ostéopathique dont j’ai bénéficié à l’Académie Sutherland.

Cette formation de haut niveau d’une durée de 6 ans, s’appuie sur une volonté d’offrir un programme accessible aux personnes motivées et désireuses de pratiquer l’ostéopathie en respect des valeurs premières fondamentales inculquées par les fondateurs de cet art de soigner qu’ont été Andrew Taylor Still, John Martin Littlejohn, et autre William Garner Sutherland.

Ce dernier, journaliste de formation, a su s’imprégner de cette philosophie ostéopathique traditionnelle pour acquérir de manière intelligente les indispensables connaissances scientifiques anatomiques, physiologiques ou biomécaniques, qui unies à son ouverture sur le monde et à son grand sens du toucher, ont fait de lui un Ostéopathe de renom.

L’Académie Sutherland, elle même respectueuse de ses Pères, sait aujourd’hui rendre hommage à cet homme d’exception qu’a été W.G.Sutherland en prônant une philosophie ostéopathique ouverte sur la complexité d’étudiants aux profils divers et variés dont le seul prérequis à leur acceptation au programme reste leur motivation et leur soif d’apprendre.

Ainsi, je me souviens encore aujourd’hui du sentiment de fierté qui m’habitait au sortir de mes 6 années d’études et de l’obtention de mon diplôme d’Ostéopathe, fier du travail accompli, fier de la qualité du diplôme obtenu, et fier de qui j’étais devenu.

Car une formation d’Ostéopathie de qualité ne peut que faire de vous un autre être, un être ouvert au paradigme de la complexité, un être humble et ouvert aux interrogations et à l’incertitude, mais aussi un être cherchant à mettre en lien les différents systèmes au profil d’une action thérapeutique globale, respectueuse de ses principes fondamentaux originels.

Masseur-Kinésithérapeute diplômé de l’état français depuis 1998, je mesure pleinement le chemin parcouru depuis 12 ans. Je peux témoigner de la très large variété de techniques ostéopathiques que l’on nous a enseignées à l’Académie Sutherland.

Nous déstabilisant par moments, elles avaient surtout pour but de nous faire développer notre sens du toucher, mais aussi de nous faire créer des liens entre les différentes structures observées.

Et ce sont ces liens unissant l’art à la science qui alimentent aujourd’hui ma passion pour l’Ostéopathie, ma passion pour soigner les gens, leur faire prendre conscience de leur problématique, et les éveiller à leur nécessaire implication vers le chemin de la guérison.

Ces conditions réunies, je peux rendre compte bien humblement de la grande efficacité thérapeutique de ma prise en charge ostéopathique, tout comme certainement l’ensemble des ostéopathes diplômés et autres étudiants de l’Académie Sutherland peuvent le confirmer également.

Cette Ostéopathie de haut niveau, je la dois et nous la devons en grande partie au talent, au savoir et au dévouement d’un autre Ostéopathe de renom, Guy Voyer, qui a su nous transmettre son amour et sa foi pour une Ostéopathie fière du respect de ses valeurs philosophiques traditionnelles, et confiante et ouverte sur sa nécessaire adaptation aux réalités d’aujourd’hui.

Puisse l’Académie Sutherland continuer longtemps de former des Ostéopathes dont la qualité ne cessera de rendre compte de leur nécessité au sein de la société.

Bien ostéopathiquement,

Jérôme BOISTEAU, D.O.
 

UNE ÉCOLE EN ACCORD AVEC LES PRINCIPES D'A.T. STILL!

J'ai, au cours des six années de ma formation, pris conscience de la qualité du programme de l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec en discutant avec mes confrères de d'autres écoles. Certes, il y a du bon et du mauvais dans tous les programmes académiques, par contre, je peux affirmer que celui de l'ASOQ est en accord avec les principes directeurs du fondateur de l'ostéopathie Andrew Taylor Still. L'ostéopathie est, comme il le disait "de l'anatomie, de l'anatomie et encore de l'anatomie".

De plus, un avantage de ce programme est de permettre un retour constant sur les sujets précédents, améliorant ainsi l'intégration des connaissances. Ce mode d'enseignement respectant le paradigme de la complexité permet d'être en accord avec les principes de l'ostéopathie et de la globalité. Les examens de synthèses ainsi que les travaux de groupes permettent à l'étudiant de mieux intégrer, cerner et comprendre complexité et le principe de globalité du corps.

Les documents de l'Académie sont faits de façon à ce que l'étudiant puisse préparer convenablement le séminaire suivant. De cette façon, l'intégration de la matière est optimale et favorise le questionnement de l'étudiant. Ce qui donne aussi l'avantage d'avoir un cours qui est plus interactif et beaucoup moins scolaire auquel nous sommes habitués.

Une bonne façon de comprendre l'ampleur d'un programme est de consulter non pas le descriptif du cours mais de pouvoir consulter le contenu détaillé de ce qui y est enseigné. Celui de l'Académie est impressionnant.

Enfin, je ne peux qu'être qu'extrêmement satisfait de mes six années de formations à l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec. Tout en sachant que l'ostéopathie ne peut se comprendre sur une si courte période de temps, je peux dire qu'au moins, les bases que j'y ai acquises sont solides.

INVESTIR DU TEMPS POUR LA PRATIQUE...CA VAUT DE L'OR!

Pour être mené à bon port, il faut connaître les chemins qui y mènent. Une ostéopathie efficace ne peut en être différente. En ce sens, un bon ostéopathe aura des connaissances en anatomie, biomécanique, physiologie, sémiologie et bien plus. À l'Académie les matières de bases enseignées étaient assez poussées pour discuter convenablement avec les professionnels de la santé. Sans être des spécialistes dans toutes les sphères, je crois que nous sommes de bons généralistes.

De plus, l'Académie a pris la décision d'obliger ses étudiants à mettre en pratique les notions apprises à chacun des séminaires. Ce qui a comme résultat qu'au bout de six années d'études, notre toucher est suffisamment développé pour travailler efficacement.

Le toucher, comme je le dis souvent à mes patients, c'est comme le goût du vin; ça se développe avec la pratique. Je suis très heureux que l'Académie ait eu la même réflexion. Aussi, les exigences de pratiques obligatoires ont développé chez moi une assurance bien avant que j'affronte le marché du travail. Et le résultat sur mes patients se fait sentir rapidement. C'est un investissement de temps qui a valut et qui vaut aujourd'hui son pesant d'or.

Je crois sincèrement que cette jeune école, doit poursuivre son enseignement de haute qualité.

GUY VOYER DÉMYSTIFIE L'OSTÉOPATHIE

Depuis le tout début de mon attirance envers l’ostéopathie, j’ai reçu des traitements de différents ostéopathes dont M. Guy VOYER. Mes raisons étant très diverses, que ce soit par intérêt; provenant du milieu de la massothérapie et de la kinésithérapie, je cherchais à connaître les autres approches entourant la discipline que je pratiquais à l’époque; pour le bien-être; je m’entraîne régulièrement et mon corps me fait signe quand il ne peut plus compenser, mais aussi par curiosité parce qu’on disait à l’époque, et encore aujourd’hui, que l’ostéopathie est mystérieuse et magique.

C’est surtout ce dernier point qui a attiré le plus mon attention. La façon d’expliquer, de la part de plusieurs ostéopathes, les choses de façon étrange avec des termes particuliers, entretient ce mystérieux halo autour de cette profession. Étant de nature plutôt pragmatique, cet élément mystique m’agaçait et le premier qui a su remettre un peu d’ordre dans mes idées et questionnements est M. VOYER. Les références anatomiques qu’il utilise dans ses explications et les rapports que les structures ont entre elles rendent l’ostéopathie plus terre-à-terre et dissipent le nuage mystique qui peut planer sur l’ostéopathie. Ce sont d'ailleurs ces valeurs qui sont propres à l'ostéopathie traditionnelle.

La philosophie de M.VOYER apporte aussi beaucoup. L’approche de la complexité qu’il met de l'avant, nous amène à mieux saisir les multiples dimensions que peuvent prendre les malaises de nos patients. Sans avoir de recettes pré-établies, la philosophie de la complexité, mise de l'avant à l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec, m'a permis de mieux vivre et travailler avec l'inconnu et l'abstrait que peuvent représenter les douleurs de mes patients. La philosophie de la complexité m'a permis de mieux saisir le concept de globalité qui est si cher à l'ostéopathie. Ce qui est une force qui fait la différence de cette Académie.

Je peux dire pour ma part, que M. VOYER est dans une classe à part. Son professionnalisme, son approche thérapeutique toujours très précise et en lien avec la problématique du patient, ses explications très terre-à -terre. Les exercices thérapeutiques qu’il propose nous apportent un sentiment de sécurité et sont d’une réelle efficacité. Très loin de certaines approches plus ésotériques pratiquées par plusieurs ostéopathes.

Je terminerai en disant que M. Guy VOYER est un ostéopathe exceptionnel en qui j’ai un très grand respect.

Luc GAGNON D.O.
Diplômé 2007 de l’ASOQ

dimanche 7 février 2010

L'ACADÉMIE SUTHERLAND, UNE ÉCOLE HORS DU COMMUN

Je suis étudiant à l’AS depuis maintenant 5 ans et je veux exprimer mon soutien le plus profond pour cette Académie. Cette école m'a permis de trouver ma voie dans le domaine des médecines alternatives et je la recommande sans retenue.

C’est d’abord et avant tout son approche de l’enseignement et son ouverture d’esprit qui m’ont attiré vers cette école. Après avoir visité d’autres écoles d’ostéopathie et après avoir commencé ma formation au Collège d'Étude Ostéopathique, j’ai rapidement constaté que ce n’était pas ce que je cherchais. Et c’est suite à une visite en cours à l’AS que j’ai compris que ce n’était pas une école comme les autres.

Premièrement, parce que l’AS n’exige pas d’études préalables en santé pour être admis. Ce qui, pour certains, pourrait sembler être une faiblesse, en est une force à mes yeux. Puisque pour moi, toute personne qui veut apprendre ne devrait être limitée que par sa volonté. C’est donc en s’inspirant du célèbre ostéopathe William Garner Sutherland (qui fut journaliste d’abord) que l’AS ouvre ses portes à tous.

Deuxièmement, c’est un enseignement d’une précision hors pair et d’une philosophie holistique qui se reflète directement dans l’apprentissage. On nous amène donc constamment à nous questionner et à nous plonger dans ce qu’est la complexité, la tenségrité, l’anatomie de liens et la vision du tout. Il n’y a pas de recette ni de certitude. C’est donc cet enseignement qui reflète et qui baigne dans la philosophie même de l’ostéopathie qui démarque l’AS des autres écoles d’ostéopathie. Alors qu’elles tendent toutes à s’éloigner, par leurs enseignements analytiques et procéduraux, l’AS résiste. Non sans opposition.

Troisièmement, c’est le fondateur et directeur pédagogique de l’AS qui apporte une grande richesse à l’école. C’est par sa connaissance infinie dans d’innombrables sphères de la santé, son désir obsessif de transmettre la philosophie ostéopathique et par son grand talent d’ostéopathe que M.Guy Voyer rend l’AS encore plus exceptionnelle. C’est un passionné qui sait nous transmettre cet amour de l’ostéopathie.

Finalement, je renverrai toutes personnes soucieuses de savoir ce que l’AS a de plus que les autres écoles aux étudiants qui, après avoir été diplômés dans d’autres écoles, ont tout recommencé à l’AS. Ce sont ces étudiants (maintenant D.O. diplômés de l’AS) qui ont anéanti mes doutes à l’époque et grâce à qui maintenant je suis certain d’avoir fait le bon choix. Puisque j’ai maintenant ma clinique et que les nombreux témoignages des gens satisfaits de mes traitements en font foi.

Sébastien Gagnon Bc. Sc. Kinésiologue
Étudiant en 5e année à l'Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec


UNE RÉVOLUTION DANS L'ART D'ENSEIGNER ET DE TRAITER

Il y a quelques années, j’ai consulté M.Guy Voyer à quatre reprises pour des troubles musculo-squelettiques résultant en une incapacité à exercer mon métier d’éducateur physique. Dès la première consultation, j’ai tout de suite ressenti un bien-être conduisant à une amélioration de ma condition physique. Par des exercices de pompages, de contractions suivis de relâchement et par des techniques de normalisations douces, M.Voyer est venu à bout de mes douleurs et ce en quelques traitements seulement.

Devant ces résultats quasi-immédiats, j’ai moi-même référé M.Voyer à plusieurs personnes qui ont elles aussi été très satisfaites des services de M.Voyer. D’ailleurs, j’ai moi-même assisté à plusieurs de ses traitements en tant qu’étudiant observateur au cours de ma formation en ostéopathie à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec.

Voilà pourquoi je suis en mesure d’affirmer que les traitements ostéopathiques prodigués par M. Voyer sont de grande qualité. À noter que son expérience, basée sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie, sa grande capacité à écouter et à ressentir les maux des patients, son toucher précis et efficace, sa capacité à vulgariser et à enseigner aux patients et aux étudiants les liens et la complexité du corps humain, font de M. Voyer un excellent thérapeute qui est constamment à l’avant-garde.

POURQUOI L'ACADÉMIE SUTHERLAND?

Mon parcours personnel a été de conclure mes études universitaires en enseignement de l’activité physique dès 1997. À ce moment, j’ai débuté ma carrière en enseignement et ce n’est que quelques années plus tard en 2003, après avoir longuement réfléchi, que j’ai débuté ma formation en ostéopathie avec M. Guy Voyer D.O. à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec. Je suis maintenant diplômé depuis 2009.

Par ailleurs, mentionnons qu’au Québec la formation en ostéopathie est offerte par plusieurs écoles et il va sans dire que le choix d’une école ou une autre repose sur une mûre réflexion.

À cet égard, j’aimerais vous mentionner que le choix de suivre mes études à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie à été pris en fonction de l’approche pédagogique de M. Voyer. Cette nouvelle façon d’apprendre les concepts de l’ostéopathie traditionnelle proposée à l’Académie a non seulement révolutionné ma méthode d’apprentissage personnelle mais a aussi révolutionné mon style d’enseignement au quotidien. Malgré toutes les études universitaires et l’expérience personnelle que j’avais accumulée en enseignement, M. Voyer a su m’apprendre comment apprendre.

Concrètement, c’est en s’appuyant sur la logique systémique et les concepts de complexité, définis par certains grands penseurs de ce siècle, que nous, étudiants avons pu faire des liens essentiels à la compréhension et à l’apprentissage de ce qu’est l’ostéopathie traditionnelle : une science et un art. Je crois fermement que c’est à ce niveau que l’Académie se démarque le plus des autres écoles et pour cela, nous devons assurer la pérennité de cette institution

Parlons du cursus d’études, qui de façon agile et bien monté, permet à l’étudiant d’appliquer en clinique, et ce dès les premiers stages les techniques apprises. Celles-ci sont continuellement revues en cours de formation pour faire en sorte qu’à la fin des études, elles soient maîtrisées avec un haut niveau de compétence.

En définitive, je suis fier d’être diplômé en ostéopathie à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec et je considère avoir reçu un enseignement de très haut niveau.

Renaud DUGUAY-LEFEBVRE, D.O.
Enseignant, Ostéopathe
161 Faillon, Montréal
Québec, Canada

samedi 6 février 2010

FORMATION SOLIDE!

Bonjour,

Je voudrais souligner ma satisfaction face au cours d’ostéopathie que j’ai suivi à l’Académie Sutherland. Les six années passées à cette école m’ont permis d’acquérir une formation solide en anatomie, philosophie, physiologie, sémiologie, etc… La façon d’enseigner à l’Académie Sutherland repose sur l’intégration graduelle de nouvelles connaissances, une répétition de ces informations et une mise en pratique dès leur acquisition.

Par exemple, au début de la formation, nous apprenons l’anatomie et la biomécanique des différentes articulations du corps, nous voyons également des techniques de pompages qui permettent de traiter ces mêmes structures. Cela facilite la rétention de l’information. En plus, la répétition de ces connaissances sera faite lors de l’apprentissage de la musculature de ces régions et encore une fois lors des fasciae puis du système circulatoire et nerveux. Cette façon d’enseigner est très efficace puisqu’il s’agit d’un processus où chacun y va à son rythme.

Il en va de même pour les examens, la possibilité de reprendre un examen manqué permet d’enlever le stress. Cependant, il faut garder en tête qu’à la fin, tous auront intégré les mêmes connaissances.

L’ordre des cours, le programme donc, permet également de développer le sens du toucher qui se transforme tranquillement en écoute ostéopathique. Les techniques mécaniques sont donc les premières enseignées suivies de techniques crâniennes et viscérales.

Finalement, de tous les cours que j’ai suivis dans ma vie, ceux de l’Académie Sutherland étaient des plus intéressants. La passion de l’ostéopathie transpirait de ces professeurs et cela vaut les erreurs de structure dû à la jeunesse de cette école. Je suis fière d’avoir fait mon cours à l’Académie Sutherland.

CLIENTS SATISFAITS, OSTÉOPATHE SATISFAITE!

Je veux aussi vous partager la satisfaction de mes clients face aux traitements qu’ils reçoivent. Depuis six années déjà que je pratique l’ostéopathie (à temps partiel au début et à temps plein depuis 2 ans), la qualité des traitements ne cesse d’augmenter. Les cas traités sont de plus en plus complexes et pourtant l’augmentation continuelle des connaissances fait en sorte que l’efficacité des traitements que je donne est aussi de mieux en mieux. Le fait de pratiquer les techniques dès la première année d’étude a beaucoup contribué à ce succès.

Les gens que je traite ont des pathologies variées telles que problèmes articulaires (bursite, tendinite, perte de mobilité, maux de dos, de cou), problèmes de digestion, de foie, migraine, vertige, anxiété, problèmes d’attention, crânes de nourrissons déformés, torticolis congénitaux,… La formation reçue à l’Académie Sutherland m’a permis d’aider chacune de ces personnes aux prises avec un ou plusieurs de ces maux.

L'APPRENTISSAGE PAR LES CHAÎNES DE MAILLONS...UNIQUE!

Je voudrais partager avec vous l’importance de la philosophie que j’ai reçue à l’Académie Sutherland lors de mon cours d’ostéopathie. La façon de voir la problématique et de la traiter ostéopathiquement est toute particulière à cette profession. Cette philosophie nous a été enseignée par M. Guy Voyer D.O. Il a su nous transmettre sa passion de l’ostéopathie et par le fait même l’importance d’avoir une philosophie et de la respecter.

Par exemple, la notion de globalité nous permet d’imaginer et de comprendre l’anatomie dans son ensemble, c’est-à-dire, en trois dimensions, avec tous les liens de continuité et de contigüité possibles avec le reste du corps. Dans le même esprit, le rôle primordial de l’artère nous fait comprendre que toutes structures, pour bien fonctionner, doivent d’abord et avant tout être bien nourries. Les structures anatomiques prises individuellement ne sont rien mais que c’est le lien qu’elles ont entre elles qui les rend si importantes afin que les systèmes fonctionnent efficacement! L’importance du lien est fondamentale à tous les niveaux, même au niveau des rapports humains!

Tous ces principes de base, essentiels à la compréhension de l’ostéopathie, sont enseignés à l’Académie Sutherland. Lorsque l’on a intégré cette philosophie, l’efficacité des traitements est grandement augmentée. On ne fait pas qu’appliquer des recettes à cette école, on crée des chaînes de traitements uniques à chaque jour et de là, on relie l’art à la science où l’ostéopathie se balance harmonieusement entre les deux.

Lyne GIRARD D.O.
Diplôme d’Ostéopathie, Académie Sutherland d'Ostéopathie du Québec, 2009.
Bacc. Sc. Biologiques, Université de Montréal, 1991.
M.Sc. Neurologiques, Université de Montréal, 1993.

BAC PAS BAC, J'EMBARQUE!

Lorsque j’ai décidé d’étudier l’ostéopathie, j’ai bien sûr regardé les différentes écoles ainsi que les critères d’admission dans la région de Montréal. Mon choix s’est arrêté sur l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec, puisque c’était la seule école à offrir un programme à temps partiel qui n’exige pas de préalables spécifiques pour pouvoir suivre le programme. Malgré le fait que j’ai eu un parcours académique et de l’expérience pertinente à ce domaine, les autres écoles se sont obstinées au fait que je ne possède pas de BAC. L’ASOQ, malgré son ouverture récente à ce moment, me semblait un excellent choix étant donné l’ouverture, la philosophie qu’elle présentait. Tout le monde peut devenir ostéopathe, si on mets les efforts bien sûr!

La philosophie ostéopathique transparait partout: la façon d’enseigner, la façon dont nous devons étudier, les examens, les travaux, les discussions, etc. C’est d’une nouvelle façon que je vois l’anatomie, la physiologie et la biomécanique du corps humain, où l’on nous montre en plus tous les liens importants, base même de l’ostéopathie. Nous devons COMPRENDRE la matière et non l’apprendre par coeur, et la répétition des notions permet de bien retenir la matière. Cette approche unique rend l’apprentissage beaucoup plus facile et agréable de toute la complexité du corps humain.

Je remarque que même le déroulement des cours ainsi que les techniques enseignées sont complètement différentes des autres écoles. Plus de 80% du temps des séminaires est utilisé pour la pratique des techniques, ce qui veut dire que dès le jour un, l’écoute et/ou le toucher du futur thérapeute se développe. Les deux premières années sont surtout axées sur les pompages ostéo-articulaires et le travail fascial, dont la qualité d’enseignement et l’angle d’étude abordé sont à eux seul une grande force de l’école. De plus, des exercices d’autonormalisation sont inclus dans la formation, afin de pouvoir impliquer le patients dans le processus de traitement et ainsi soutenir le travail effectué par l’ostéopathe. Les ELDOA, les étirements myo-fasciaux, la gymnastique vasculaire et les exercices respiratoires permettent une responsabilisation du patient face à sa santé, une coopération essentielle entre le thérapeute et le patient.

Par la suite, une multitude de techniques viscérales sont enseignées pour bien travailler chaque structure de l’abdomen, et cinq séminaires sont nécessaires pour couvrir le travail crânien. Ajoutons à celà le travail volumétrique, les différents diaphragmes du corps, le TOG, le médiastin, et nous allons même jusqu’à traiter les chaînes hormonales! À chaque séminaire, nous avons au moins une centaine de techniques, ce qui, au bout de 6 ans, nous fait une multitude d’outils pour aider nos patients.

Évidemment, pour nous aider à avoir des diagnostiques d’exclusion, il est indispensable d’avoir des cours de sémiologie. Le professeur nous enseigne donc différentes pathologies et symptômes pouvant exister, afin de savoir quand référer le patient à son médecin. Par contre, étant un médecin ainsi qu’ostéopathe, il nous fait réfléchir à ce que nos techniques peuvent faire pour aider le patient même si celui-ci va consulter son médecin. Les incidences physiologiques de nos techniques sont donc complémentaires au travail du médecin, et par ce cours, nous apprenons l’application pratique en lien avec différentes pathologies.

En résumé, l’ASOQ est pour moi une école hors du commun qui est très complète dans son enseignement, et respecte la complexité de l’être humain en étant elle-même complexe dans son enseignement. La philosophie appliquée dans son ensemble nous permet de changer notre être, notre perception des choses ainsi que notre savoir-faire. C’est mon intime conviction qu’avec des années d’expérience en plus, graduer de l’Académie Sutherland fait de nous un ostéopathe de haut niveau

 DE COMPLIQUÉ À COMPLEXE...

Cette école a été fondée, en 2001, en respect de la philosophie traditionnelle. C’est une formation complète qui permet d’être un ostéopathe au bout de 6 années d’étude.

L’accès à ces études de haut niveau est donnée à tous, puisqu’elle ne nécessite pas de préalable spécifique. En effet, il faut manifester un intérêt pour l’ostéopathie, dans une lettre ou une entrevue. Les non-initiés devront seulement mettre plus d’effort pour l’acquisition des sciences de base. Mais lorsqu’on investit autant d’argent et que la passion y est, qu’est-ce que c’est d’y mettre beaucoup de temps et d’énergie pour réussir!? W. G. Sutherland était journaliste à la base avant d’être ostéopathe… ce qui ne l’a pas empêché d’être l’un des pères fondateurs de l’ostéopathie et d’introduire la thérapie au niveau crânien, qui est maintenant un pilier dans le traitement.

Guy Voyer D.O. est le directeur pédagogique de l’ASOQ, et a bâti un programme qui respecte l’approche globale de Still. Nous avons 6 ans pour changer une mentalité analytique et cartésienne, et il a choisi de nous faire comprendre le tout par différents moyens. En plus de lire l’historique de l’ostéopathie, soit Still, Littlejohn et Sutherland, nous devons lire les écrits du philosophe Edgard Morin et ceux de Joël de Rosnay pour son approche systémique, sans oublier les échanges que nous avons parfois à l’intérieur des cours. À travers ce cheminement, on ne peut que finir par changer notre façon de voir les choses et devenir plus ouvert, prêt à s’adapter à tout obstacle tout en étant à l’aise dans cette insécurité, tout en ayant l’idée de la relativité. Je crois qu’il est important de changer notre raisonnement afin de devenir complexe, tout comme le corps humain l’est.

Toujours dans l’optique d’être ouvert et d’intégrer différentes notions, nous devons effectuer des stages d’observations durant nos 6 ans d’études. Bien sûr il doit y en avoir avec Guy Voyer pour bien voir ce qu’il nous enseigne, mais nous devons aussi observer des ostéopathes de d’autres écoles. Même dans la façon dont les examens sont construits, en questions de synthèse qui permettent d’imbriquer nos différents acquis, nous devons développer un esprit critique et une rapidité de réflexion, pour ensuite bien mettre en mot notre mode de raisonnement.

Il est évident que devenir complexe en tant que thérapeute nous aide pour traiter la complexité du corps humain, mais la richesse de la philosophie enseignée à l’ASOQ s’applique à toutes les facettes de notre vie et la rend ainsi plus facile!

Jean-François Ladouceur, étudiant 5ième année ASOQ

jeudi 4 février 2010

A JOURNEY THROUGH MACROSCOPIC VIEW!

I wanted to share the richness of my experiences as an osteopathic student at the ASOQ. The philosophical part of my education shaped and touched me in ways I did not expect. Under the guidance of the school’s pedagogical director, Guy Voyer, DO, I began to find a new way to look at disease and the functioning of the human body.

That journey into the philosophy of traditional osteopathy touched many aspects of my personal and professional life.

To look at the world from a wide lens, taking in all the elements of its experience and not isolating one thing, is the essence of artistry. It is from this perspective that Guy Voyer told us to began as students. Even when reading our anatomy textbooks he told us to skip over the part about what an organ, fascia, nerve or vessel was by itself. He wanted us to study the descriptions of what it touched, what went through it, by or around it. Only the relationship with all other things is what matters when we are in the business of freeing up all structures for optimum functioning. How true that is in all elements of human experience. So began the journey of how this macroscopic view began to shine through my work with patients and I began to change because of it.

Guy had us feel the many layers of the human body, working with the fascia, the bones, the vessels and the fluids. They cannot be separated out from each other, but they can be palpated appreciating their different characteristics. Then they can be used for the art and the science of diagnosing and treating the condition of the patient. In osteopathy, this is a process that is not linear. Diagnosing and treating happen at the same time. The human body is ever changing and each contact that we make with our hands affects the patient in many ways. For example, Guy taught us how to be very efficient and effective to reinstate proper biomechanics of the body, so that physiological function returns to normal. Then the osteopath can continue their job of not just adjusting bones, but normalizing fascial restrictions, balancing the central nervous system, following endocrine chains and harmonizing the global primary respiratory mechanism. This mechanism is a scientific, well defined process that connects all systems and is in relationship with the other biorhythms of the body. The extensive study and understanding of this mechanism is the cornerstone of osteopathy and the traditional osteopathic program at the ASOQ honors this fully.

My osteopathic education at the ASOQ has given me many tools in my therapeutic toolbox, but most importantly an overall philosophy from which to work. My practice is overflowing from referrals from happy patients who say the work is so efficient and the positive results are clear. Osteopathy is the fruit of cooperation.

HOW I SEE ASOQ

As a recent graduate of the Academie Sutherland d’Osteopathie du Quebec (ASOQ), I would like to pass on my reflections on this school, the curriculum and the courses.

In my first year of studies at the school, I was impressed with the curriculum and course outline. I did my B.Sc. in Physiology at McGill and at a theoretical level, the things we were learning in that first year was already a step above what I learned in my entire undergraduate degree. As the years progressed we learned in-depth anatomy, physiology, semiology, radiology which always complemented the manual osteopathic techniques and approaches we were practicing.

The time given to the practical component of osteopathic treatments is a great strength of the school. Once the anatomy is duplicated in the mind of the osteopath, there are many different ways to follow the patient to correct a given lesion. We were presented with many options, many avenues and the many ways that the whole human body is in constant inter-relationship with all its parts. There were no recipes given, but an encompassing philosophy which allowed students to adapt and create a treatment plan that allowed new emergences and a creative approach.

I support the school and its pedagogy, and I hope to see this education flourish and prosper.

Sincerely,

Jennie ANSTEY, D.O.