FIERTÉ ET PASSION!

Je suis très fière d’avoir étudié 6 ans à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec. D’abord, c’est une école bâtie de gens extraordinaires qui ont voulu une ostéopathie selon ses bases traditionnelles certes, mais avec une liberté de pensée et d’expérimentation qui font de l’ostéopathie à l’ASOQ, une étude vivante du corps humain selon les principes de « récursion organisationnelle » ou, comment amener l’ostéopathie plus loin avec le savoir d’aujourd’hui, tout en respectant les piliers de base de sa fondation.


Le contenu des cours est un judicieux mélange de philosophie, d’approfondissement de l’anatomie, de la physiologie et de la biomécanique sous un regard nouveau, où sont constamment mis en lumière des liens entre les structures et leurs fonctions et vice versa.

Après avoir assimilé les sciences de base que sont l’anatomie, la biomécanique et la physiologie des différents systèmes du corps humain, nous sommes à même de suivre des cours où se construisent peu à peu notre main et notre philosophie ostéopathiques, autour d’une thématique (pompages, fasciae, crânien, viscères, normalisation structurelle, etc.), où 80% du temps se déroule de manière pratique, afin de parfaire dès le jour un du premier cours, notre écoute et/ou toucher, encouragés à le développer sur différents gabarits durant les séminaires.

Certaines approches sont UNIQUES à cette école dont l’élaboration d’une multitude de pompages ostéo-articulaires, une année complète de travail fascial dont la qualité d’enseignement et l’angle d’étude abordé valent à eux seuls la richesse de cette formation, l’écoute fonctionnelle et l’approche volumétrique, la multitude et l’importance de chaque petit maillon dans toutes les chaînes, qu’elles soient articulaires, fasciales, viscérales ou crâniennes, les exercices géniaux d’autonormalisation dont les ELDOA’s (étirements longitudinaux de décoaptation ostéo-articulaire crées et développés par Guy Voyer D.O. ainsi que les étirements myo-fasciaux, les exercices de renforcement du diaphragme, etc). Ces exercices d’autonormalisation permettent de soutenir le traitement ostéopathique en plus de redonner au patient, une autonomie et une responsabilisation de sa santé, au travers une coopération temporaire avec son ostéopathe.

Des cours de sémiologie nous sont aussi dispensés, nous permettant de cibler davantage la condition du patient en ayant été mis au fait des différentes pathologies et symptômes pouvant exister selon les systèmes fonctionnels. Très intéressants, ils sont un atout indispensable pour aiguiser et compléter notre écoute et /ou toucher, que l’on décèle qu’on fasse partie de la solution ou non. Très souvent, la réponse est oui mais parfois, il faut savoir aussi quand se retirer et laisser la place à une autre médecine.

Bref, cette école m’a offert une solide formation avec un immense coffre à outils qui me permet d’être à l’aise et alerte avec une vaste gamme de problématiques.

CHOIX SENSÉ POUR L'EFFICACITÉ!

Ce qui est extraordinaire du cursus de l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec, c’est que les deux premières années de nos études sont axées sur des techniques de soins applicables sur des gens dès la sortie du premier cours, et des techniques d’auto-normalisation à enseigner aux patients pour qu’ils puissent se prendre en charge et poursuivre les bienfaits du traitement pour leur santé. À l’intérieur même du cursus d’ostéopathie et à la fin de ces 2 années, il est donc possible de se bâtir une clientèle et de pratiquer en tant que somatothérapeute, en obtenant le diplôme de somatothérapie et donc, déjà, de commencer à rentabiliser l’investissement fait pour nos études en ostéopathie tout en se forgeant une solide expérience. Très intéressant!


Tout au long de nos 6 années d’études, nous faisons valider par écrit, notre qualité de soins et notre qualité professionnelle par nos patients; ce qui nous permet de regarder à tout moment, ce qui manque pour être à la hauteur de l’ostéopathe de qualité en devenir que nous voulons tous être.

Les traitements…hyper efficaces! Issue du monde de la physiothérapie en tant que thérapeute en réadaptation physique, je me suis rapidement rendue compte de la qualité de ce que j’apprenais en ostéopathie. Du jour au lendemain, à la clinique de physiothérapie où je travaillais, on me requérait pour appliquer des soins avec une approche ostéopathique et, au début de ma troisième année, j’ai ouvert MA clinique et continué à pratiquer ce que j’apprenais de jour en jour et ce, avec beaucoup de résultats.

Je suis fièrement diplômée depuis 2007 et je reçois de mes patients une excellente cote de satisfaction et ce, grâce, entre autres, à la panoplie d’outils que j’ai reçus à l’Académie Sutherland, à l’approche auto-éco-émergente des traitements, au développement de l’écoute et/ou toucher et à l’auto-responsabilisation de ma réussite scolaire et ostéopathique, qu’est travail=résultats, appris à cette école. Facile par la suite, d’insuffler ce message à notre patient, travail=résultats, dans le partenariat que nous formons pour son traitement…et ça fonctionne!

PHILO D'OSTÉOPATHIE, PHILO DE VIE!

J’ai entrepris mes études d’ostéopathie en 2001, l’année même de la fondation de l’Académie Sutherland d’ostéopathie du Québec. J’ai apprécié dès le départ la chance qui était donnée à TOUS de pouvoir accéder à des études de haut niveau, selon la philosophie d’enseignement traditionnel, pour autant qu’on ait manifesté l’intérêt dans une lettre et/ou une entrevue et qu’on eut le désir de redoubler d’ardeur dans l’acquisition des sciences de base pour ceux qui ne les avaient pas. Aucun problème quand on y investit temps, énergie et argent et que la passion nous y mène! Après tout, Sutherland n’était-il pas journaliste? Avec détermination, nombre d’embûches et passion, il est pourtant devenu le père de la théorie du mouvement crânio-sacré, ce n’est pas rien quand même!


À l’ASOQ, on considère que l’on SERA ostéopathe au bout des 6 années de notre formation, COMPLÈTE en soi et non pas une formation continue que l’on rajoute sur une autre qui serait de base et/ou pré requise.

C’est ainsi que Guy Voyer D.O. et directeur pédagogique nous a accueilli à l’Académie, depuis, aussi soutenu par un corps professoral très bien entraîné. Nous avons donc lu, en plus des écrits des pionniers de l’ostéopathie (Still, Littlejohn, Sutherland et autres), Edgar Morin, l’un des plus grands philosophes de notre temps et Joël de Rosnay et son approche systémique qui permet entre autres, de dégager des règles pour affronter la philosophie de la complexité et ses défis. Parce que des défis, il y en a! Vouloir enseigner au travers de solides connaissances scientifiques, une telle philosophie, dans un monde analytique où la performance, le mesurable et le contrôlable sont en vue plus que jamais dans notre société, tient de la détermination et de la passion, malgré le nombre d’embûches…La philosophie de la complexité s’oppose donc à la logique cartésienne et intègre l’idée d’inachèvement, d’incertitude et de relativité de la connaissance. L’ostéopathe apprend alors, au travers sa recherche du meilleur, à suivre un processus plutôt qu’une procédure applicable, à tendre vers un objectif en sachant s’adapter plutôt que vers un but précis calculable, et à rester dans l’ouverture, le doute « raisonnable » et le service de qualité, toujours dans le meilleur de ses connaissances. L’ostéopathie est donc une profession où art et science sont en interaction permanente. Fascinant!

Le développement qualitatif de l’écoute et/ou le toucher, indissociables puisque interactifs à tout moment, est aussi remis « entre nos mains » comme une recherche continue d’affinement d’attention, d’intention et de duplication permanentes. Comment? Par la PRATIQUE. (80% de notre formation est pratique). Ainsi, l’intuition sensible peut décoder l’information captée par nos sens et l’intuition intellectuelle, elle, peut nous faire faire des liens importants pour la construction de notre traitement. Comme l’écrivait Aristote, « la sensation n’est point la connaissance mais qui n’aurait pas la sensation, ne pourrait rien connaître ».

L’école est donc bâtie sur les principes de base de l’éducation systémique, i.e. que l’éducation consiste à revenir plusieurs fois, mais à des niveaux différents, sur ce qui doit être compris et assimilé. Les concepts ou lois doivent être étudiés sous de nouveaux angles et dans d’autres contextes. L’utilisation des thèmes d’intégration verticale avec plusieurs niveaux de complexité autour d’un axe central et laisser l’élève acquérir les faits à son propre rythme et interagir avec la simulation, sont d’autres principes respectés. Un des moyens les plus sûrs de faire comprendre une matière nouvelle consiste à laisser les élèves se placer eux-mêmes dans la position d’enseignants…ce que tend à faire Guy Voyer, laisser la place graduellement. (cf Le Macroscope).

Guy Voyer a également trouvé important d’intégrer la notion d’autonormalisation et ainsi, que le patient collabore à son traitement selon le principe d’auto-éco-émergence…Ainsi, le développement et l’enseignement des étirements longitudinaux de décoaptation ostéo-articulaires (ELDOA’s), des étirements myofasciaux, des exercices de proprioception, des exercices de renforcement du diaphragme et autres, cadrent parfaitement, dans une visée de partenariat avec le patient qui s’investit lui aussi pour sa santé.

Bref, que ce soit des stages d’observation dans l’ouverture chez d’autres ostéopathes formés ailleurs, ou la façon dont sont tenus les examens (par questions de synthèse qui nous permettent de lier toutes nos années d’études…), ou les travaux spécifiques sur différents sujets, ou l’apprentissage des techniques elles-mêmes, tout nous permet de développer un esprit critique, de synthèse, une bonne main, une rapidité d’adaptation et une rapidité à faire des liens (ce qu’il faut constamment dans notre cabinet à tous les jours…), dans le but d’optimiser le traitement que recevra notre patient et offrir un service de qualité exceptionnelle.

Voici sur quoi sont fondés les enseignements reçus à l’ASOQ! Vive l’Académie Sutherland!

Josée DOUCET D.O.
1310 Bishop
Québec, Qc, Canada